Ce soir, nous débutons la soirée par quelques instants de silence en hommage à notre consoeur  Maryse Bernatchez, décédée le 13 mai dernier. Maryse a fait partie de notre Conseil d’Administration et vous a accueillis à la porte à chaque rencontre-conférences avec son grand sourire et sa bonne humeur pendant plusieurs années.

Nos animateurs, Odette et Aimé, souhaitent la bienvenue à tous nos participants. Ce soir, plusieurs nouveaux venus nous visitent pour la première fois et ils viennent de tous les coins de Québec, nous avons même une dame qui vient de Jonquière. Et nous voilà rendus à nos 5 minutes de bonnes nouvelles :

– Une dame est très heureuse de pouvoir enfin planter ses fleurs et jouer dans la terre.

– Un papi va pouvoir maintenant faire du vélo avec son petit-fils de 5 ans.

– Des grands-parents sont tout heureux d’accueillir, cet été, leur petite-fille de 12 ans qui vient du Nouveau-Brunswick.

– D’autres participants se disent très heureux d’accueillir un 3ème petit-enfant.

– Une place dans un jardin communautaire comble de joie une participante.

– Grâce à la pluie de ce printemps, une dame nous dit que sa piscine est pleine.

– Odette, notre gentille animatrice, ira à Paris cet été avec sa petite-fille de 12 ans. Elle nous affirme que ce sera une semaine royale.

– Une dame a passé toute la journée des Patriotes seule avec son fils, chose qui n’arrive pas souvent d’être en tête à tête avec lui.

– Une autre est allée avec sa sœur adoptive prendre un repas au Monastère des Augustines. Elle nous invite à y aller car c’est excellent.

– Une famille s’apprête à fêter le 8 juin les 90 ans du papa. Nous lui souhaitons bon anniversaire et beaucoup d’amour.

– Une autre grand-maman se réjouit d’aller en voyage à Ottawa avec sa petite-fille de 16 ans.

Après toutes ces bonnes nouvelles, nous passons à nos exposés.


1ere exposé : Mme Carole Rivard- Lacroix – L’Université du 3ème âge

Mme Rivard-Lacroix est présidente de l’Association des étudiantes et des étudiants de l’Université du 3ème âge. Elle a toujours partagé sa vie entre Montréal et Québec, études et carrière à Montréal et conjoint à Québec. La 20, elle la connaît pouce par pouce. Depuis sa retraite, elle est de retour à Québec et partage son temps entre les cours à l’université, la consultation en recherche consommateur et une implication au c.a. de 2 associations. Elle fait également de la peinture et ne pourrait se passer de son ordi, son I Phone, des 125 courriels qu’elle reçoit chaque jour et de ses 2 labradors.

Dès le début de l’exposé, l’enthousiasme de Mme Rivard-Lacroix pour l’université du 3ème âge est perceptible. Elle nous pose une question très pertinente : pourquoi étudier à notre âge? Nous vivons maintenant dans une société des savoirs et de la mondialisation, la fluidité et l’abondance des connaissances demandent des mises à jour constantes. Le gouvernement favorise des recherches pour arriver à des modèles de vieillir ensemble en harmonie et en arriver à une politique du vieillissement.

Il est possible pour nous, de maintenir nos facultés cognitives jusqu’à un âge avancé pour ainsi garder une bonne qualité de vie personnelle. Suite à une recherche sur 2 groupes témoins, on a trouvé que les participants qui suivaient des cours avaient moins de maladies et avaient de meilleures relations sociales que ceux qui n’en suivaient pas. Il est essentiel de continuer à utiliser toutes nos facultés intellectuelles tout au long de notre vie compte tenu de tous les changements qui arrivent tous les jours.

L’université du 3ème âge a débuté à l’université de Toulouse en 1973. À ce moment, la faculté des sciences sociales a décidé de donner des cours pour les retraités. Cette bonne idée a fait boule de neige et s’est rapidement répandue dans toute l’Europe et partout dans le monde sous différentes formes. Au Québec, c’est l’université de Sherbrooke qui a ouvert la marche il y a 40 ans, suivie par l’université francophone de Moncton et l’université Laval  en 1983. Ce qu’il y a de bien pour nous avec l’université du 3ème âge c’est qu’il n’y a pas de prérequis. L’automne dernier il y avait 95 activités offertes aux étudiants, les coûts vont de 110$ à 235$ selon les cours qui s’échelonnent sur 10 semaines à raison de 2 à 3 heures par semaine et le choix est grand, allant des arts visuels à l’ aquarelle, au dessin, à la peinture, aux cours de littérature, de poésie, de cinéma, de droit, de géographie et aux cours d’histoire, de la Russie, de la Chine et des noirs d’Amérique.

L’histoire de l’art est aussi très populaire parmi les étudiants de même que la philosophie, les grandes religions, les grands philosophes, les sciences sociales. Les cours de langues et de musique, le piano et le chant choral sont aussi offerts et il ne faut pas oublier les grandes conférences du mardi et bien d’autres choses…..

La plupart des cours sont sur le campus de Ste-Foy mais il y en a aussi à Charlesbourg, Lévis et Montmagny. L’année dernière, 3500 personnes étaient inscrites dont 70%  de femmes et pour une moyenne de 1,7 cours par personne. La carte d’étudiant donne accès à la bibliothèque, à la bibliothèque à distance et à d’autres rabais. L’inscription se fait à partir du début d’août, en ligne, par téléphone ou au secrétariat.

En ligne à : utaq@dgfc.ulaval.ca

Téléphone : 418-656-3010 ou 1-877-785-2825, poste 3010

Au secrétariat : pavillon Paul-Comtois, 2425 rue de l’Agriculture, local 4191.

Merci Mme Rivard-Lacroix pour ces précieuses informations.


2ème exposé : Le festival du cinéma de la ville de Québec par M. Ian Gailer, secrétaire général du festival. M. Gailer s’occupait précédemment du festival du cinéma de Chicoutimi.

Pourquoi un festival du cinéma nous demande-t-il d’entrée de jeu? Il nous dit aussi au départ que les retraités sont difficiles à contenter et à rejoindre. Un festival, c’est pour le plaisir d’être ensemble, de discuter et de partager nos émotions. La ville de Québec  est une ville très festive, les gens aime bien se réunir à Place d’Youville, sur les Plaines, ça donne beaucoup de rayonnement à la ville.

Les gens en général n’ont pas une très haute opinion du cinéma québécois qu’ils trouvent triste et ennuyeux, ils ont le droit, mais il faut donner une chance à notre cinéma. Le cinéma en général est en perte de vitesse, avec un festival, on lui donne un nouvel essor. Il faut faire aussi de l’éducation, c’est un peu comme le vin, il y a 20 ans, le vin c‘était pour les mieux nantis, pour les autres, maintenant, c’est pour tout le monde, on a développé le goût. Il faut aussi développer le goût du cinéma, ça sert aussi à ça un festival.

C’est le 6ème festival du cinéma de Québec et c’est un festival local. M. Gailer voudrait en faire un festival national. Présentement, la clientèle est surtout composée des 25-34 ans, beaucoup d’universitaires de tous âges et  beaucoup de femmes seules. Il nous répète qu’il est difficile de connaître les goûts des retraités.

C’est sûr qu’avec le Clap et le cinéma Cartier on a un bon choix de films  exclusifs à Québec et on en a à l’année longue. L’offre culturelle ne manque pas non plus à Québec avec  le Grand Théâtre, le Palais Montcalm, le Cabaret du Capitol et les activités à Place d’Youville et sur les Plaines. Un festival de cinéma, c’est autre chose, des spectacles très concentrés dans le temps, le plaisir d’y aller en groupe, c’est plus festif et il y a toujours des nouveautés qu’on ne verrait pas en d’autre temps.

Cette année le festival aura lieu les 2ème et 3ème semaines de septembre. 250 films, venant de 47 pays, seront présentés sur une période de 10 jours. Il y aura des films dans d’autres langues avec sous-titres français, quelques-uns en anglais et il n’y aura pas de traduction simultanée.

Pourquoi le festival à cette période de l’année? À cause des distributeurs, et des autres festivals plus importants, comme Toronto par exemple. Le festival se situe avant Toronto ce qui nous permet de profiter de certaines exclusivités.

Pour informations : www.fcvq.ca

Merci beaucoup M. Gailer


3ème exposé : La Croix-Rouge canadienne avec Mme Flavie Ressiot

Mme Ressiot est responsable du financement pour la région de Québec. Son travail est de conseiller et diriger une équipe d’environ 250  bénévoles qui font des activités de collectes de fonds au profit des sinistrés de la région. L’une d’entre elles est : Bouge pour la Croix-Rouge, qui en est cette année à sa 5ème édition. C’est une activité sportive et familiale qui aura lieu en matinée le 17 septembre prochain, sur les Plaines d’Abraham.

La Croix-Rouge est très connue à travers le monde et à pignon sur rue dans 189 pays. Ici, c’est la croix qui en est le symbole mais dans certains pays le croissant ou le diamant en sont les symboles pour respecter les croyances religieuses ou les coutumes. La Croix-Rouge est reconnue pour son humanité et son bénévolat. Ses principes sont l’impartialité et la neutralité, elle ne prend pas de position politique, n’a pas de subvention des gouvernements pour conserver son indépendance. Son action est basée sur le volontariat, il y a 5000 volontaires au Québec et son universalité, aider tout le monde sans discrimination. Au Québec la Croix-Rouge œuvre beaucoup auprès des municipalités, en prévention, en les aidant à préparer des plans d’urgence. Avoir ces plans  en cas de sinistre permet d’agir rapidement auprès des personnes touchées, de les vêtir, les nourrir et les loger pendant 72 heures.

Les 5000 bénévoles sont divisés en équipes selon les MRC et selon les risques. À Québec, il y a 50 équipes, toujours prêtes à entrer en action en rotation. Elles sont sur place en cas de bris d’aqueduc, de fuite de gaz, de feu, de feu de forêts, d’inondation et de pandémie comme ce fut le cas en Afrique avec l’ébola. Les besoins sont toujours en croissance, il faut des collectes de fonds comme celle qui aura lieu sur les Plaines le 17 septembre. L’objectif est de 20,000$ cette année. M. Jean Soulard  est le porte parole de l’évènement et M. André Drolet le président d’honneur. Cette activité est familiale et il faut déjà s’y préparer, former des équipes et s’inscrire, cela facilitera les départs pour la course ou la marche. Il y a des épreuves pour toutes les conditions physiques, enfants et parents et aussi pour les plus âgés. Des circuits de 5 à 10 km pour les plus en forme et de 1.5 km pour les plus petits. Il y aura aussi des prix à gagner.

Pour s’inscrire : Croix-Rouge, 325 de la Croix-Rouge, Québec

Télé : 418-648-9066

Merci Mme Ressiot


4ème exposé : Quoi faire à Québec cet été et à peu de frais, avec Lucie Maranda

Depuis quelques années, Lucie a pris sa retraite du milieu de la santé comme infirmière clinicienne. En VR, elle a visité les grands parcs nationaux de l’ouest américains qu’elle a adorés. Elle est nouvellement membre du C.A. des Retraités Flyés et est responsable du volet culturel dont le ciné-club qui recommencera à l’automne.

Toutes les bonnes idées de Lucie et ses suggestions se retrouveront dans notre rubrique (Activité).

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Après ce très instructif exposé nous voilà rendus à la pause détente. Au retour, les offres et demandes (Allez voir sur le site), les prix de présence et les coups de cœur livres.

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Prix de présence : Jocelyne gagne le 20$ des Retraités Flyés et Lisette les 32$ des Flyés-flyés.

Coups de cœur livres : La petite fille de monsieur Linh, Philippe Claudel

D’après une histoire vraie, Delphine de Vigan

Un grand merci au marché IGA Deschênes du 255 chemin Ste-Foy qui nous offre gracieusement la collation.

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